LE TRIANGLE DE KARPMAN

Quand on commence une thérapie analytique pour aller mieux, la première chose la plus importante est la confiance que vous allez établir avec votre thérapeute. Vous allez devoir vous livrer, sans avoir peur du jugement. C’est un objectif fondamental pour pouvoir atteindre tous les autres.
Il est préférable de ne pas être impatient, une analyse prend du temps. La première étape sera que vous parliez, que vous soyez écouté et compris. Cela permettra un premier apaisement et permettra de pouvoir aller vers une seconde étape « la compréhension » et c’est qu’ensuite que l’on pourra parler de « guérison », cela passe d’abord par la mise en pratique, c’est-à-dire tout un processus d’observation et de conscientisation.
Le but d’une analyse personnelle n’est pas de chercher à changer, mais d’évoluer, de comprendre nos fonctionnements intrinsèques, nos automatismes, afin de nous accepter complètement, que cela soit autant dans notre ombre que dans notre lumière. La naissance d’une névrose et souvent le produit d’un conflit entre notre surmoi (gendarme intérieur) et notre ça (nos pulsions). Mettre en lumière cela, va-vous permettre de dénouer ce conflit et ainsi de permettre à l’émotionnel de se libérer, de s’adoucir et s’apaiser.
Enfin, un point très important, vous ne devez pas attendre que votre psychanalyste vous sauve. Personne ne pourra vous sauver, excepté vous-même ! Votre analyste est là, pour vous permettre de mettre en lumière certaines choses et vous proposer par ces éclairages, ces nouvelles perspectives de trouver des clefs. Il n’y a que vous, qui êtes libre d’ouvrir ou non ces portes, parfois il peut y avoir de la peur, de la résistance au changement, mais avec de la volonté, du désir, de la persévérance, la « résiliance » finira par se mettre en place.